mercredi 10 juillet 2013

En bref... mes dernières lectures !

Coucou les petits loups,
 
Aujourd'hui, je vais vous parler de plusieurs lectures plus ou moins récentes de manière très brève.

 
 
L'héritage

 
Ce qui m'a attirée dans ce roman, c'est la trame de fond : deux sœurs qui héritent d'un vieux manoir décident de s'y installer quelques temps ne soupçonnant pas que leur séjour ouvrirait la porte du passé. Je n'ai pas besoin de plus, les vieux secrets de famille, c'est un thème qui me passionne beaucoup (peut-être aurais-je aimé que cela m'arrive également?). Le roman remplit son contrat, jusqu'au bout, on attend la grande révélation. Même si quelque peu déçue par la "grandeur" de ce secret dont on se doutait, j'ai adoré l'ambiance très énigmatique de ce roman.
 


 
La compagnie des menteurs

 
Le thriller historique, comment vous dire... c'est ma came! J'ai retrouvé ici une ambiance très moyenâgeuse comme je les apprécie, avec une petite pointe de magie qui n'a fait que rehausser le tout. Un petit groupe de neuf personnes, lors d'une peste qui va ravager l'Angleterre au 14ème siècle, décide de monter vers le Nord afin d'éviter la contagion. Lorsque le premier mort est retrouvé, le doute persiste encore. Mais lorsque un deuxième puis un troisième corps sont retrouvés, l'angoisse les gagne. Dans une troupe de menteurs, chacun peut devenir le coupable. Et quels menteurs ! J'ai adoré découvrir un par un chacun de leur mensonge, plus surprenant les uns que les autres... jusqu'à la révélation finale. Jusqu'à cette fin parfaite, bien loin de ce qu'on aurait pu imaginer, graver encore dans ma mémoire, hérissant chacun de mes poils.



 
L'écho de ton souvenir
 
 
Je n'ai jamais été déçue en lisant une avant-première France loisirs. La plupart du temps, j'en ressors même complètement conquise. Ce roman n'a pas échappé à la règle. Il faut dire aussi que notre histoire commençait plutôt bien : une couverture et un titre accrocheur, oui ça ne présage pas toujours une bonne trame, mais cette fois-ci on peut dire qu'ils s'accordaient complètement. Grace en héritant de sa marraine Lucy, ne s'attendait pas à ce que son passage à York change complètement sa vie. Mais dès son arrivée sur place, elle se retrouve dans la peau de Hawise, une jeune femme qui a vécu au 16ème siècle. Sans s'en rendre compte, elle revit l'existence intense de cette inconnue... et cette expérience pourrait bien bouleverser son train de vie complètement déjanté. Des personnages attachants à souhait, un parallèle intéressant entre le passé et le présent de deux héroïnes au destin si dissemblable et une histoire plus qu'intrigante...



 
Le crépuscule des rois, tome 2 : Reines de cœur
 
 
 
Mon amour pour l'époque d'Henry VIII n'est plus à prouver, je crois. Bientôt, j'en connaîtrais assez pour devenir son historienne officielle (non, je n'exagère qu'un peu... de toute façon là n'est pas ma vocation, donc la part de vérité de cette phrase n'a pas beaucoup d'importance. Bref!). Je n'ai jamais su expliquer pourquoi autant de passion pour cette époque et ces personnes, mais en tout cas chaque roman, chaque document est bon à prendre pour en apprendre toujours plus. Le personnage qui me passionne le plus est celui d'Anne Boleyn. J'ai toujours été fascinée par cette femme intelligente, énigmatique et forte. J'ai cru que ce tome lui serait en partie consacrée, toutefois ce n'est qu'à la fin, annonçant le prochain tome, qu'elle fait son apparition. Pourtant, j'ai découvert bien d'autres figures féminines : les deux sœurs d'Henry, sa première femme Catherine, et quelques unes de ses nombreuses maîtresses. J'ai vraiment aimé découvrir leur destin de reine. Chacune avec son propre caractère, chacune vivant sa relation avec Henry de manière bien différente. Toutefois, j'avoue que j'aurais également apprécié en savoir un peu plus sur Henry lui-même, ses doutes, ses peurs, ses sentiments... Sur ce plan-là, je n'ai pas été rassasié. Un autre point négatif, c'est cette écriture entre le romanesque et la biographie. J'ai trouvé ça assez déroutant et j'aurais préféré que l'auteur se limite à l'un ou à l'autre.


 

lundi 8 juillet 2013

Trois raisons de succomber pour L'école des dingues ! (4,5/5)

 
 
 
 
 
1. La trame de ce roman m'a tout simplement séduite. Une enseignante se retrouve dans une école un peu spéciale/bizarre pour jeunes à problèmes. Un jour, toute la suspicion que l'héroïne porte sur cette école se trouve renforcée quand deux adolescents trouvent la mort dans des conditions suspectes. Ce petit roman à tendance policière a, selon moi, été parfaitement mené. Avec l'héroïne, on mène l'enquête et on découvre petit à petit les "terribles" secrets que cache cette école pour le moins peu ordinaire. Le seul bémol que je pourrais émettre c'est que lors du dénouement final, quelques explications supplémentaires n'auraient sûrement pas été de trop, je suis peut-être restée sur un goût de trop peu.
 
 
2. Madeline Dare a tout d'une héroïne comme je les aime (pourtant, ça commence à devenir rare ces derniers temps) : forte même si un peu perdue dans ce trou, un peu déjantée, et attachante à souhait. Les relations qu'elle va entretenir avec ses élèves, avec sa meilleure amie... la rend particulièrement humaine et vraie.
 
 
3. J'ai beaucoup aimé également le côté un peu décalé de l'histoire et de l'écriture qui ne fait que renforcer l'étrangeté de cette école. Bref... A lire !
 
 

vendredi 5 juillet 2013

Trois raisons de rester perplexe en lisant Coup de foudre à Austenland (3,5/5)

Mon but n'est pas d'être trop dure avec ce livre. J'ai seulement été un peu déçue face à tous ces éloges qui ont tourné sur la blogosphère. Même si on peut dire que j'ai apprécié cette lecture, dire que j'en ai été complètement charmée serait mentir.
 
 
 
 
 
 
 
 
1. L'originalité de l'histoire a marqué des points : vivre à l'époque de Jane Austen pendant quelques jours, chaque grande janéite en rêverait et Shannon Hale nous a permis de le vivre par procuration à travers l'héroïne de cette histoire. Toutefois, j'ai senti le grand final dès l'arrivée de Jane à Austenland et même si chez Jane Austen, la plupart du temps, on se doute grandement du dénouement final, j'aurais aimé pour ce roman être un peu plus surprise. Malgré cela, la scène finale m'a fait beaucoup rire et la découverte de l'envers du décors de ce petit coin de paradis était plutôt intéressante.
 
 
2. La figure de Jane ne m'a pas franchement charmée. Je l'ai trouvée très naïve, quelques fois ennuyante et pour une fan de Jane Austen, très peu perspicace. En plus de cela, elle a beaucoup de mal à jouer le jeu, et ses récalcitrances m'ont un peu plombé ma lecture. Néanmoins, j'ai aimé son évolution au cours du récit (quoique selon moi un peu rapide quand même). En outre, les personnages secondaires m'ont beaucoup beaucoup plu. J'ai aimé leur diversité, les petites excentricités des uns, le côté plus mystérieux des autres. Bref, des personnages comme on pourrait en retrouver chez Jane Austen.
 
 
3. Enfin, malgré ces quelques points négatifs, j'ai trouvé ce petit roman très "frais", divertissant, à l'écriture plaisante. D'ailleurs quelques longueurs en plus ne m'auraient franchement pas dérangée, pour autant qu'il y ait davantage de profondeur au niveau de l'histoire.
 
 

lundi 1 juillet 2013

Trois raisons de ne PAS lire Sors de ce corps, William ! (2/5)

Je sais que je vais probablement me faire des ennemis dans la blogosphère avec cet article. Mais je ne pouvais pas passer à côté.
 
 
 
 
 
 
1. Alors que Safier m'avait offert de magnifiques tranches de fou-rire dans Jésus m'aime et Maudit Karma, je n'ai ici eu que quelques brefs sourires, pas de quoi en faire tout un plat. Pourtant, certaines situations me semblaient prêtées au rire, mais trop mal tournées à mon goût, elles n'ont pas réussi à me toucher de la bonne façon.
 
 
2. Le projet de Safier en lui-même est selon moi une idée géniale, mais l'histoire finit par devenir d'un gnangnan insupportable et d'une telle évidence. Je l'ai vu arrivé dès le début avec ses grandes idées bien belles, mais proposées de manière si c*lc*l que je me suis réellement demandé si tout ce grotesque devait être pris au second degré ou si c'était réellement le message qu'il voulait faire passer avec ce roman? Un instant, j'ai cru lire Comment se guérir en 10 leçons sans aller chez le psy.
 
 
3. Les questionnements intérieurs incessants de l'héroïne, sa naïveté et ses peines de cœur la rendent tout simplement agaçante. Je n'avais qu'une envie : entrer dans le roman et lui donner deux claques afin qu'elle se taise et qu'elle agisse avec un peu plus de raison et d'orgueil. Safier prendrait-il toutes les femmes pour des pauvres petits êtres sans cervelle tout juste bonnes à trouver le grand amour?
 
 
 
 
Bref, vous l'aurez compris, la déception a été au rendez-vous. Mais je ne m'avoue pas vaincue, Sacré famille ! m'attend déjà... en espérant y retrouver un Safier comme je l'aime.